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Sonder l'histoire. « L'histoire est une création occidentale. ». Décentrer le regard : faire de l'histoire hors-les-murs européens. « L'histoire naît avec l'invention de l'écriture. ». La grotte Chauvet : une histoire non écrite de l'humanité. « L'histoire est écrite par les vainqueurs. ». Inventer l'histoire du vaincu : la théorie du « coup de poignard dans le dos ». « L'histoire est celle des Hommes. ». Alain Corbin, historien du sensible. « L'histoire est nécessairement tragique. ». Déceler l'histoire heureuse dans le tragique absolu d'un document patrimonial. « L'histoire a une fin. ». Francis Fukuyama et sa « fin de l'histoire ». Fabriquer l'histoire. « L'archive est un matériau de vérité. ». Recréer « l'effet de réel » à partir d'archives. « Une histoire sans archives est impossible. ». L'archéologue, un historien comme les autres ? L'e-mail, archive introuvable ? « L'oralité n'intéresse pas l'historien. ». La culture haïda : fabriquer l'histoire d'une minorité par la transmission orale. Le Programme 13-Novembre : l'oralité comme ciment de la mémoire collective. « L'histoire appartient aux historiens. ». Faire métier d'historien. « Le découpage périodique de l'histoire est immuable. ». Le Moyen-Âge : une période ou une parenthèse ? Penser l'histoire. « L'uchronie s'oppose à l'histoire. ». Philip K. Dick, maître de l'uchronie. « Les méthodes et concepts des sciences politiques ne sont pas opératoires en histoire. ». La Révolution française : pré carré de l'histoire ou des sciences politiques ? « L'histoire politique règne en majesté. ». Microstoria et Alltagsgeschichte : la « petite ¬histoire » prise au sérieux. « Les femmes sont les oubliées de l'histoire et de l'historiographie. ». Être historienne en Afrique. « L'histoire ne peut rien face au complotisme. ». L'historien face aux complotistes du « 11 septembre ». Enseigner l'histoire. « L'enseignement de l'histoire repose sur un «roman national». ». « Roman national » ou « récit national » ? Une sémantique utilisée à dessein. « L'enseignement de l'histoire de France est abandonné au profit d'une histoire mondiale. ». L'enseignement de l'histoire de France ou la permanence du déclinisme. Histoire mondiale de la France : succès d'édition et polémiques. « Enseigner l'histoire du fait religieux est incompatible avec l'école laïque. ». Enseigner l'histoire de l'islam. « Il y a une surreprésentation de la Shoah dans l'enseignement de l'histoire. ». Mesurer la connaissance d'un sujet historique : le sondage comme outil. « L'enseignement de l'histoire est déconnecté de la recherche scientifique. ». Historiens et géographes : un couple indissociable ? Politiser l'histoire. « L'histoire est un objet politique de repentance nationale. ». Les cérémonies nationales : le délicat amalgame de l'histoire, du civisme et de la repentance. « L'objectivité scientifique de l'historien l'oblige à être neutre politiquement. ». L'historien 2.0 : Internet et les réseaux sociaux. « Il existe un devoir de mémoire. ». Commémorer : le consensus introuvable. « Les lois mémorielles protègent du révisionnisme et du négationnisme. ». Les historiens face au projet de loi de pénalisation du négationnisme du génocide des Arméniens, ou la divergence des points de vue. « L'historien n'a pas sa place dans un prétoire. ». Les historiens au TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda). « Les Hommes n'ont pas tiré les leçons de l'histoire. ». Le recours récurrent à la comparaison avec les années 1930 ou le risque de galvauder les « leçons de l'histoire ».

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